FAQs

Oui. La demande d’adhésion à la RVC stipule que tous les membres de la RVC doivent s’engager à suivre un maximum de 12 heures de formation en ligne de la RVC non rémunérée par année. La formation pourra être fournie par la RVC, l’ACIA ou d’autres partenaires de formation. Cette formation durera souvent moins de 12 heures par année et ne devrait pas dépasser 12 heures par année.

La RVC utilise presque exclusivement le courriel pour communiquer avec les membres et les réservistes de la RVC. Toutes les nouvelles offres ou invitations relativement à la participation à une formation particulière vous seront probablement envoyées par courriel.

La formation générale de la RVC est facilement disponible sur le site Web de la RVC et peut convenir à tous les membres de la RVC. Cette formation peut être offerte dans divers formats, y compris des modules de formation autonome en ligne, des réunions sur Internet, des téléconférences, des webinaires ou des exercices de mobilisation.

La formation offerte par les autres partenaires, comme l’ACIA ou un partenaire pour les urgences civiles, sera diffusée selon les paramètres établis par les partenaires eux-mêmes.

Lorsque les réservistes de la RVC sont déployés pour participer à une intervention d’urgence réelle, que ce soit sous l’autorité de l’ACIA ou d’un autre organisme gouvernemental, il y aura une formation quelconque sur place et/ou une séance d’information avant le début de l’affectation.

La RVC maintient une base de données des membres et des réservistes de la RVC qui indique la spécialisation, les certifications, l’expérience générale et les compétences de chaque personne. Lorsqu’un sous-groupe de membres et de réservistes de la RVC est requis pour une formation, une recherche dans la base de données de la RVC fournit une liste des personnes qui répondent aux critères établis. À partir de ce sous-groupe, une liste prioritaire des personnes invitées peut être créée en se basant sur divers facteurs comme le contact avec les espèces, l’emplacement géographique, la langue, etc. Le demandeur peut ensuite choisir parmi les personnes sur la liste et communiquer directement avec elles ou passer par l’ACMV/RVC pour finaliser la liste et communiquer avec les personnes invitées.

Le processus est semblable qu’il s’agisse d’une intervention pour les MAE dirigée par l’ACIA ou d’une mobilisation pour une urgence civile. En général, le demandeur détermine combien de réservistes sont nécessaires et les compétences particulières et l’expérience requises. L’ACMV reçoit la demande et effectue une recherche dans la base de données de la RVC pour trouver les réservistes qui répondent aux critères stipulés. Le demandeur pourra examiner cette liste initiale et choisir les personnes sur la liste qui recevront un avis de mobilisation de la RVC. L’avis de mobilisation comprend une trousse d’information qui contient les détails dont auront besoin les réservistes pour la prise de décision (dates, emplacement, durée du déploiement, nature de l’urgence, conditions de participation, etc.).

Les noms des réservistes qui répondent à l’avis de mobilisation et indiquent qu’ils sont disponibles au déploiement pour intervenir lors d’une urgence seront ajoutés à la liste des « membres disponibles pour le déploiement ».

S’il s’agit d’un déploiement réel, une demande sera envoyée à certains ou à tous les réservistes sur la liste de disponibilité pour le déploiement pour leur demander de se déployer et fournira des renseignements très spécifiques sur le déploiement. Les réservistes auront l’occasion de reconfirmer leur engagement à se déployer à ce moment et le processus s’amorcera ensuite.

Lors d’une intervention dirigée par l’ACIA, l’ACIA gère le processus à partir du moment où la liste des membres disponibles pour le déploiement leur est fournie.

Lors d’une urgence civile, on pourra faire appel aux services de la RVC pour surveiller le processus de déploiement, à partir de la mobilisation, pendant le déploiement et jusqu’au retour à la maison des réservistes.

La RVC est principalement une ressource nationale qui a pour but d’être déployée au Canada. Un déploiement à l’étranger pourrait être possible à la demande d’un gouvernement ou d’un organisme gouvernemental qui en financerait le coût.

Lors des urgences civiles, la RVC est préparée à gérer les communications de déploiement, à partir de la mobilisation, pendant le déploiement et jusqu’au retour à la maison. Les autorités qui sollicitent l’assistance de la RVC lors d’urgences civiles pourront choisir de demander à la RVC de superviser les communications du déploiement du début à la fin ou, comme l’ACIA, elles pourront décider de jouer le rôle elles-mêmes.

Lorsque le déploiement fait partie d’une intervention dirigée par l’ACIA, l’ACIA choisira les réservistes figurant sur la liste des membres disponibles pour le déploiement et elle communiquera avec eux.

Pour travailler lors d’une intervention d’urgence de l’ACIA, un médecin vétérinaire doit d’abord devenir un employé de l’ACIA. Le processus d’embauche s’effectue avec le réserviste à l’arrivée sur les lieux de l’urgence. Afin de transférer un réserviste sur les lieux de l’urgence et de couvrir ses frais durant le processus d’embauche, l’ACIA demandera au réserviste de signer un contrat. Le contrat stipulera les modalités de paiement et le remboursement des dépenses pour la période entre le départ de la maison et le moment où le réserviste devient un employé de l’ACIA.

Une fois le contrat signé, l’ACIA effectuera les préparatifs pour le voyage et l’hébergement du réserviste et lui enverra une trousse de déploiement. La trousse de déploiement contiendra des renseignements sur ce qu’il faut apporter pour l’intervention et où se présenter, les formulaires pour les premières étapes du processus d’embauche, etc. Une fois que le réserviste se présentera sur les lieux de l’intervention, il participera à une séance d’orientation, sera embauché et recevra une formation avant d’être déployé avec son unité.

Même si les fonctions seront différentes selon la nature de la catastrophe, elles pourront inclure des diagnostics cliniques, du triage, des traitements d’urgence initiaux, des interventions chirurgicales mineures, la recommandation à des spécialistes et/ou à des établissements vétérinaires locaux, etc.

La RVC prévoit que les réservistes recevront une indemnité quotidienne semblable à celle offerte par l’ACIA. Les tarifs seront négociés avec le demandeur au moment de la demande et communiqués aux réservistes de la RVC au moment de l’émission de l’avis de mobilisation de la RVC.

Oui. Une indemnité pour la continuité opérationnelle de la pratique a été mise en place à cette fin. Les paramètres relatifs au paiement font actuellement l’objet d’un examen et ils seront ajoutés ici lorsqu’ils seront finalisés.

L’indemnité pour la continuité opérationnelle de la pratique (ICOP) est une source de financement conçue pour aider à payer les coûts engagés par un propriétaire de pratique vétérinaire lorsque lui-même ou ses employés s’absentent du travail pour participer à une intervention d’urgence de la RVC. Les propriétaires admissibles peuvent obtenir l’ICOP en présentant une demande auprès de l’Association canadienne des médecins vétérinaires pour eux-mêmes ou leurs employés au retour d’un déploiement d’urgence.

L’admissibilité et le paiement de l’ICOP font actuellement l’objet d’un examen et ces renseignements seront ajoutés ici lorsqu’ils seront finalisés.

Même si le demandeur pourrait fournir une couverture additionnelle quelconque, on s’attend à ce que les membres et les réservistes de la RVC aient leur propre assurance privée (responsabilité civile, assurance invalidité, assurance médicale et dentaire). Les membres et les réservistes de la RVC sont responsables de décider s’il est justifié de se procurer une couverture d’assurance médicale supplémentaire, y compris une assurance invalidité. Toute assurance souscrite ou conservée par le membre ou le réserviste le sera à ses frais et pour son bénéfice et sa protection.

Les dispositions dépendront du demandeur, de l’entente négociée entre le demandeur et l’ACMV/RVC et de toutes les lois applicables en matière de travail et de santé et sécurité au travail en vigueur au Canada. Ces mesures seront déterminées au cas pas cas pour les urgences civiles.