CVJ - janvier 2025, Vol. 66, No. 1
Scientifique
Communication brève
Préparation, articulation et photogrammétrie d’un squelette d’élan néonatal (Alces alces)
Holly McVea, Lena Richter, Rod McLatchy, Roy Rea (page 15)
Objectif
Les articulations squelettiques néonatales à des fins de recherche et d’exposition sont rares en raison de problèmes liés à la maturation osseuse incomplète et à l’intégrité structurelle réduite qui affectent les procédures de préparation et d’articulation des os. Le présent projet a été conçu pour enrichir la littérature vétérinaire sur les spécimens ostéologiques d’élan néonatal (Alces alces), documenter les procédures de préparation et d’articulation d’un spécimen délicat et construire un scan tridimensionnel (3D) du squelette articulé qui pourrait être utilisé pour la recherche et l’étude scientifiques et vétérinaires dans le monde entier.
Animal
Un élan néonatal qui avait succombé à une myopathie de capture résultant d’un enchevêtrement dans une clôture en fil de fer barbelé était le seul sujet de ce projet.
Procédure
La carcasse d’élan néonatal a été dégantée, les os traités et nettoyés, le squelette articulé et le squelette articulé a été rendu dans un modèle 3D à l’aide de la photogrammétrie.
Résultats
Le résultat est un squelette d’élan néonatal articulé. Le spécimen est exposé à l’Université du Nord de la Colombie-Britannique (UNBC); le modèle 3D est disponible sur le site Web de l’UNBC.
Conclusion et pertinence clinique
Ce projet enrichit la littérature et met à disposition des outils pour étudier l’allométrie, la morphométrie, l’ostéologie et les articulations squelettiques d’un ongulé néonatal (A. alces). Les processus documentés et le modèle 3D peuvent être utilisés comme références dans la recherche, l’étude et l’enseignement vétérinaires et biologiques. De plus, le modèle 3D peut être téléchargé (code source ouvert) pour de futurs projets de l’UNBC (www.unbc.ca/roy-rea/moose-calf-articulation).
Rapports de cas
Mastocytomes cutanés multiples présentant un épithéliotropisme chez un chat mâle
Sophie Cormillot, Ryan Dickinson, Marc Weissman, Valerie MacDonald-Dickinson (page 20)
Un chat domestique mâle castré de 16 ans à poils mi-longs a été référé pour examen de mastocytomes cutanés multiples présentant un épithéliotropisme. Les tests de stadification se sont révélés négatifs pour les métastases à distance. Un traitement au phosphate de tocéranib a été instauré. L’état clinique du chat s’est amélioré et a présenté une forte réponse partielle. Une progression tumorale a été notée 13 semaines plus tard, date à laquelle le chat a été traité à la lomustine. Le chat a été euthanasié 11 jours plus tard. L’épithéliotropisme est une constatation rare dans les mastocytomes et peut être associé à un comportement plus agressif.
Message clinique clé :
Les mastocytomes félins présentant un épithéliotropisme peuvent suivre une évolution clinique plus agressive. Le tocéranib doit être envisagé comme traitement initial pour ces tumeurs. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer le pronostic des chats atteints de mastocytomes épithéliotropes.
Infection hépatique à Mycobacterium heckeshornense chez un chien atteint d’une maladie pulmonaire cavitaire
Siheng Xie, Bernard Seguin, Lisa Brownlee, Manuel Boller (page 28)
Un chien cairn terrier mâle castré âgé de 9 ans a été initialement présenté en raison d’une inappétence, d’un effort respiratoire accru et d’une toux occasionnelle. Une masse pulmonaire cavitaire a été diagnostiquée par tomodensitométrie et retirée par lobectomie pulmonaire. L’histopathologie de la masse a révélé une inflammation nécro-suppurative avec des bâtonnets alcoolo-acido-résistants dans les macrophages, avec Mycobacterium spp. comme cause possible. La culture bactérienne de routine d’un écouvillon de lésion pulmonaire était négative pour la croissance. Le chien s’est amélioré et n’a montré aucun signe clinique pendant 9 mois après la chirurgie, après quoi un deuxième scan de suivi et des analyses sanguines ont révélé une hépatopathie diffuse et un épanchement péritonéal. Le chien a été hospitalisé 3 jours après ce contrôle en raison de signes d’abdomen aigu avec vomissements, méléna, polyurie et polydipsie. La cytologie des aspirations à l’aiguille fine du foie a révélé une inflammation pyogranulomateuse marquée avec des bactéries alcoolo-acido-résistantes dans les histiocytes; l’analyse phylogénétique des amplicons PCR hsp65 de ce tissu a identifié des séquences identiques à Mycobacterium heckeshornense. Aucune autre bactérie n’a été isolée lors d’une culture bactérienne de routine d’un écouvillon hépatique. La mycobactériose hépatique a été traitée avec de l’enrofloxacine, de la clarithromycine et de la doxycycline à long terme. L’état du chien s’est amélioré lentement et les enzymes hépatiques sont revenues à la normale après 4 mois de traitement. Il s’agit du premier cas signalé d’infection à M. heckeshornense chez un chien. Les maladies causées par des mycobactéries non tuberculeuses telles que M. heckeshornense ne sont généralement pas à déclaration obligatoire en raison du faible risque de transmission entre et vers les humains, mais le potentiel zoonotique justifie des recherches plus approfondies dans le futur.
Message clinique clé :
Les chiens sans immunodéficience manifeste peuvent être exposés au risque d’infection par M. heckeshornense et développer une pathologie potentiellement mortelle affectant plusieurs organes. Cependant, une résolution clinique peut être obtenue même chez un chien gravement atteint. Si la présence de Mycobacterium est suspectée, il est important de consulter des laboratoires de diagnostic pour s’assurer que les bons échantillons sont obtenus et que les bonnes procédures d’analyse sont utilisées.
Reconstruction fonctionnelle après amputation des portions distales des quatre pattes chez un chat présentant une engelure
Sophie Cormillot, David Fowler (page 35)
Ce rapport de cas décrit l’amputation et la reconstruction des 4 pattes au niveau métacarpo-phalangien (MCP) et métatarso-phalangien (MTP) d’une jeune chatte domestique à poil court. Les 4 pattes, les oreilles et la partie distale de la queue ont subi de graves engelures entraînant la mort des tissus. Après l’amputation MCP et MTP, la reconstruction de la surface portante a été réalisée par transposition de lambeaux des coussinets de pattes métacarpiens et métatarsiens. Les plaies ouvertes restantes sur les surfaces non portantes ont été reconstruites à l’aide de greffes cutanées pleine épaisseur. Tous les membres ont cicatrisé sans incident, permettant le retour à la fonction portante.
Message clinique clé :
Une bonne fonction postopératoire peut être obtenue grâce à l’utilisation de lambeaux des coussinets de pattes métacarpiens et métatarsiens pour la reconstruction des amputations de plusieurs membres au niveau MCP et MTP.
Signes cliniques et lésions à l’imagerie par résonance magnétique d’une myopathie aiguë présumée ischémique des muscles coccygiens chez un chat
Marie Avril, Anne-Sophie Bedu, Thibaut Troupel (page 40)
Une chatte stérilisée âgée de 4 ans, d’intérieur strict, a été présentée pour des douleurs localisées à la base de la queue et un port de queue anormal. La queue était tenue à l’horizontal sur les premiers centimètres à partir de la base et présentait une paralysie flasque plus caudalement. L’imagerie par résonance magnétique du rachis lombosacré et de la queue a mis en évidence une lésion localisée dans les muscles sacrocaudalis dorsalis lateralis et medialis droits le long des premières vertèbres coccygiennes. La lésion était mal délimitée, hyperintense en pondération T2 et isointense en pondération T1 comparativement aux muscles adjacents, avec un rehaussement important et homogène après injection de produit de contraste. Un traitement à base de prednisolone a été instauré et les signes cliniques se sont progressivement améliorés avec une résolution en 2 semaines. La présentation clinique et les lésions à l’imagerie par résonnance magnétique de ce chat étaient comparables à celles décrites chez les chiens atteints de myopathie aiguë ischémique des muscles coccygiens. A notre connaissance, la myopathie aiguë ischémique des muscles coccygiens n’a jamais été décrite chez un chat. Ce cas clinique suggère donc l’existence de cette maladie chez le chat.
Message clinique clé :
La myopathie aiguë ischémique des muscles coccygiens devrait être considérée dans le diagnostic différentiel des chiens et chats présentant une paralysie flasque de la queue d’apparition aiguë. La myopathie aiguë ischémique des muscles coccygiens est essentiellement un diagnostic clinique. Un animal avec une suspicion de myopathie aiguë ischémique des muscles coccygiens devrait tout d’abord être traité médicalement et, si aucune amélioration ou si une dégradation est observée, une IRM devrait être envisagée pour affiner le diagnostic. En effet, elle permet d’identifier les muscles de la queue et peut mettre en évidence des lésions les affectant.
Ostéomyélite à Prototheca chez un chien
Rachel E. Whitman, Nicola A. Wilson, Johanna C. Heseltine (page 46)
La protothécose systémique canine est une maladie rare causée par Prototheca spp., une algue saprophyte omniprésente dans la nature. L’infection survient le plus souvent chez les animaux immunodéprimés. La plupart des chiens infectés présentent une diarrhée chronique du gros intestin, des lésions oculaires, des déficits neurologiques ou une combinaison de ces symptômes, mais divers tissus peuvent être affectés. Ce cas met en évidence une présentation unique de protothécose chez un chien, dans laquelle la boiterie résultant de l’ostéomyélite était le signe clinique prédominant.
Message clinique clé :
Bien que l’ostéomyélite soit une manifestation atypique, la protothécose peut être un diagnostic différentiel pour une lésion osseuse agressive et mérite d’être particulièrement prise en compte chez les chiens immunodéprimés.
Application d’une thérapie par pression négative à une sternotomie médiane partiellement fermée chez un chien
Shiori Arai, Jessi Coryell, Tiffany Johnson, Rosalind S. Chow, Pierre M. Amsellem (page 51)
Un chien labrador retriever de 6 ans ayant des antécédents de pneumonie a été présenté en raison d’un début aigu d’état mental diminué et de toux. L’imagerie diagnostique et la cytologie ont révélé un pneumothorax, un pneumo-médiastin et un épanchement pleural, compatibles avec un pyothorax. Le chien a subi une sternotomie exploratoire pour une lobectomie pulmonaire des lobes crâniens droits et moyens. Un pneumothorax et un épanchement pleural persistants étaient présents après la chirurgie, avec déhiscence du site de sternotomie 6 jours après l’opération. Un deuxième examen par tomodensitométrie a révélé une consolidation persistante du lobe pulmonaire crânien gauche et un pneumothorax et un épanchement pleural continus. Une lobectomie pulmonaire crânienne gauche a été réalisée le 8e jour après la chirurgie initiale. Une infection incisionnelle a été déterminée comme étant associée à une infection à Escherichia coli multirésistante. En raison d’un drainage pleural et incisionnel persistant, une troisième sternotomie exploratoire a été nécessaire, qui a révélé une déhiscence du site chirurgical et une réparation sternale instable avec des sternèbres fracturées. Le site de sternotomie a été laissé partiellement fermé et une thérapie par pression négative (TPN) a été appliquée. Aucune complication avec la TPN n’a été rencontrée et l’incision a cicatrisé correctement.
Message clinique clé :
Il s’agit de la première description documentée de l’utilisation de la TPN chez un chien pour gérer avec succès une sternotomie partiellement fermée et résoudre une infection multirésistante du site de sternotomie.
Pneumothorax suspecté secondaire à la mise en place d’un glucomètre en continu chez un chien
Whitney K. Sia, Jessica A. Sun (page 58)
Le FreeStyle Libre (Abbott) est un glucomètre en continu humain qui a été utilisé pour surveiller les concentrations de glucose chez les chiens et les chats diabétiques. Ce capteur et d’autres capteurs de surveillance continue du glucose similaires sont de plus en plus populaires en médecine vétérinaire, en particulier pour la gestion du diabète sucré. Le capteur diminue les visites chez le vétérinaire et réduit le stress (et les dépenses) des multiples prélèvements d’échantillons sanguins nécessaires pour produire des courbes de glucose. Cependant, il n’existe pas de directives établies pour la mise en place du capteur chez les petits animaux et, à ce jour, aucune complication importante n’a été signalée. Un chien cairn terrier mâle castré âgé de 15 ans ayant des antécédents de diabète et une suspicion de maladie inflammatoire de l’intestin avec perte de poids progressive a été présenté avec une dyspnée aiguë < 24 h après la mise en place d’un capteur FreeStyle Libre 2. On lui a diagnostiqué un pneumothorax continu suspecté secondaire à la mise en place d’un capteur FreeStyle Libre 2. Plusieurs thoracocentèses ont été réalisées, mais tout traitement supplémentaire a été refusé et le chien a été euthanasié.
Message clinique clé :
Ce cas souligne l’importance du choix du positionnement du capteur, en particulier chez les petits animaux, et documente le premier pneumothorax signalé, suspecté d’être secondaire à la mise en place d’un moniteur de glucose en continu. Cette complication spécifique n’a apparemment pas été documentée auparavant.
Articles
Tests de diagnostic ante-mortem et résultats du traitement utilisant l’ivermectine dans 13 cas de neurocutérébriose féline présumé
Xin Yu Wei Chen, Fiona M.K. James (page 64)
Contexte
Il existe peu de rapports sur le diagnostic présomptif ante-mortem et le traitement de la neurocutérébriose féline. Un protocole de traitement de 3 jours rapporté pour 3 chats n’a eu aucun effet indésirable. Ce protocole comprenait de l’ivermectine (0,4 mg/kg), de la diphénhydramine (4 mg/kg) et de la dexaméthasone (0,1 mg/kg) administrées q24h.
Objectif
Décrire les résultats du traitement pour les chats qui ont reçu le protocole d’ivermectine de 3 jours et les méthodes de diagnostic ante-mortem utilisées auparavant.
Animaux et procédure
Les dossiers médicaux d’un seul centre vétérinaire de référence ont été consultés pour identifier les chats traités avec le protocole de 3 jours. Les variables extraites comprenaient le signalement, la saison, l’histoire, les résultats de l’examen neurologique et les tests de diagnostic avancés, ainsi que les résultats basés sur le suivi.
Résultats
Treize chats ont été diagnostiqués sur la base d’une imagerie avancée. Dix des 13 chats ont également subi une analyse du liquide céphalorachidien. Les autres facteurs diagnostiques comprenaient la saison (de juillet à septembre), le signalement (jeune à âge moyen), le mode de vie (accès à l’extérieur), les antécédents (7/13 chats présentaient des signes respiratoires supérieurs précédant les déficits neurologiques) et les signes cliniques (déficits neurologiques centraux). Après avoir été traités avec le protocole d’ivermectine de 3 jours, 10/13 chats se sont améliorés. Trois chats ont été euthanasiés après avoir montré des signes cliniques s’aggravant.
Conclusion et pertinence clinique
Les résultats obtenus avec le protocole d’ivermectine de 3 jours semblent favorables. Cela a permis de mieux comprendre une option de traitement pour une cause périodique d’encéphalomyélopathie féline qui a le potentiel d’être déployée dans la pratique de première ligne.
Prévalence des bactéries entéropathogènes et des endoparasites chez les chats dans un refuge pour animaux en Ontario
Georgia Kritikos, Gabrielle Monteith, J. Scott Weese, Shane W. Bateman (page 70)
Objectif
Déterminer la prévalence des micro-organismes et des parasites fécaux dans une population de chats de refuge et identifier les facteurs animaux spécifiques associés à l’infection.
Animaux
Un total de 79 chats et chatons de refuge à Guelph, en Ontario.
Procédure
Un échantillon fécal a été prélevé sur chaque animal à l’entrée au refuge. Un deuxième échantillon a été prélevé après le traitement vermifuge. La prévalence des micro-organismes et des parasites a été évaluée par des tests PCR. Un modèle mixte linéaire a été utilisé pour déterminer les relations entre les facteurs animaux (provenance, âge, sexe, score d’état corporel, délai entre le traitement vermifuge et le prélèvement d’échantillons et consistance des selles) et les micro-organismes et parasites fécaux, ainsi que pour comparer les échantillons prélevés avant et après le traitement vermifuge.
Résultats
Le gène de la toxine alpha de Clostridium perfringens et l’ADN du coronavirus félin (FCoV) étaient les éléments les plus courantes identifiées. Giardia spp., l’entérotoxine de C. perfringens et Campylobacter jejuni étaient rares. La prévalence de C. perfringens était négativement associée à l’âge (P = 0,04) et la prévalence de FCoV était positivement associée à des selles plus molles (P = 0,02). Les ankylostomes, les ascaris et les ténias étaient rares et leur prévalence n’était affectée par aucun facteur animal. La prévalence des parasites a diminué après la vermifugation (P = 0,04).
Conclusion et pertinence clinique
Il ne semble pas y avoir de relations durables entre la prévalence de C. perfringens et de FCoV et les facteurs animaux chez les chats. Une plus grande population de chats est nécessaire pour identifier les relations potentielles entre la prévalence des micro-organismes et des parasites et les facteurs démographiques spécifiques aux animaux.
La concentration de cholestérol n’est associée ni au pronostic ni au type d’infection bactérienne chez les chiens septiques
Veronica Perez-Rodriguez, Alexis Kidd, James Colee, Jake Wolf (page 79)
Objectif
L’objectif était d’évaluer si la concentration de cholestérol à l’admission était associée à l’issue et à la gravité de la maladie chez les chiens atteints de sepsis, et de déterminer s’il y avait une différence significative de la concentration de cholestérol entre les chiens atteints de sepsis à Gram positif et à Gram négatif.
Animaux et procédure
Les dossiers médicaux électroniques des chiens diagnostiqués avec un sepsis dans un hôpital universitaire de 2012 à 2022 ont été évalués. Au total, 299 chiens ont été inclus. Les données obtenues comprenaient le signalement, les comorbidités, la concentration de cholestérol, les résultats de culture, la durée d’hospitalisation, le coût de l’hospitalisation et l’issue. Un score rapide d’évaluation physiologique et de laboratoire de patient aigu (APPLEfast) a été calculé pour chaque chien inclus.
Résultats
Chez les chiens septiques, il n’y avait pas de différence significative de concentration de cholestérol entre les survivants et les non-survivants. La concentration de cholestérol n’était pas significativement associée à la gravité de la maladie chez les chiens atteints de sepsis et il n’y avait pas de différence significative dans la concentration de cholestérol entre les chiens atteints de sepsis à Gram positif et à Gram négatif. Cependant, une concentration de cholestérol plus élevée était associée à une durée d’hospitalisation plus longue chez les chiens survivants.
Conclusion et pertinence clinique
Il n’y avait pas de corrélation significative entre la concentration de cholestérol et l’issue, la gravité de la maladie ou le type de bactérie chez les chiens atteints de sepsis. Par conséquent, le cholestérol ne semble pas être un biomarqueur fiable du sepsis chez les chiens. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre le rôle des lipides en réponse au sepsis chez les chiens.
Enquête transversale examinant les expériences et les perceptions des vétérinaires canadiens concernant l’importation de chiens
Catherine R. Belanger, J. Scott Weese, Maureen E.C. Anderson, Kelsey L. Spence, Katie M. Clow (page 86)
Contexte
Étant donné que le nombre de chiens entrant au Canada en provenance de l’étranger augmente, il est essentiel de comprendre la portée, les défis et les risques associés à l’importation de chiens. L’expérience collective et les connaissances cliniques des vétérinaires canadiens sur les chiens importés peuvent fournir des informations précieuses sur cette pratique.
Objectif
Décrire les expériences et les points de vue des vétérinaires canadiens sur les chiens importés dans la pratique clinique.
Procédure
Un sondage anonyme en ligne a été distribué aux vétérinaires canadiens, par l’intermédiaire des associations vétérinaires nationales et provinciales, d’avril à juin 2021. Les réponses ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives, de régression logistique univariée et d’analyse de contenu.
Résultats
Au total, 524 réponses ont été incluses. Les vétérinaires ont déclaré que les chiens importés provenaient principalement des États-Unis (89 %) et étaient importés par l’intermédiaire d’organisations de sauvetage (92 %). Peu d’entre eux ont déclaré que les chiens importés étaient arrivés avec des vaccins de base ou des parasiticides administrés. Malgré les inquiétudes liées aux maladies infectieuses, seulement 14 % des vétérinaires canadiens ont mis en place de manière systématique des pratiques améliorées de contrôle des infections avec les chiens importés dans les cliniques. Les ressources décrivant les risques de maladies spécifiques à chaque pays, le dépistage des maladies étrangères et l’éducation des clients ont été jugées très utiles pour soutenir la pratique clinique.
Conclusion et pertinence clinique
Les expériences des vétérinaires canadiens ont renforcé les lacunes dans les soins de santé des chiens importés, ont mis en évidence des incohérences dans la gestion clinique de ces chiens et ont identifié des domaines dans lesquels les ressources éducatives pourraient améliorer la santé animale et la pratique de l’importation de chiens.
Test Éclair
(page 13)
Rubriques
Le mot du président
Le tour du monde en 80 jours — troisième partie
Tim Arthur (page 6)
Déontologie vétérinaire
(page 10)
Ophtalmologie diagnostique
Sonja T. Ing, Lynne S. Sandmeyer (page 98)
Gestion d’une pratique vétérinaire
L’augmentation du nombre de vétérinaires fera-t-elle augmenter la proportion de propriétaires d’animaux qui vont chez le vétérinaire?
Amy Noonan, Darren Osborne (page 102)
Annonces
Erratum
(page 39)
Index des annonceurs
(page 78)
Annuaire des entreprises
(page 107)