CVJ - septembre 2023, Vol. 64, No. 9
Scientifique
Rapports De Cas
Bradycardie sévère et syncope provoquées par la toux chez un chien
Sool yi Park, Won-Seok Oh, Hyunseon Jeong, Seunggon Lee (page 874)
Une chienne shih tzu stérilisée âgée de 10 ans a été amenée à l’hôpital en raison d’une syncope récurrente survenue simultanément avec une toux. L’examen physique n’a révélé aucun rythme cardiaque anormal ni bruits cardiaques anormaux. L’électrocardiographie a révélé un arrêt sinusal de 4,7 s avec des battements d’échappements intermittents lors de la toux. Des examens complémentaires, notamment une radiographie thoracique, des analyses en pathologie clinique et une échocardiographie, n’ont révélé aucune anomalie préoccupante. Une surveillance Holter de 48 heures a capturé 1 épisode syncopal à la suite d’une toux sévère, au cours duquel l’arrêt sinusal le plus long a duré 16 s avec des battements d’échappements intermittents. Cette observation a confirmé nos fortes suspicions selon lesquelles la toux était la cause de divers degrés d’arrêt sinusal chez ce chien. De la théophylline, de la codéine et de la prednisolone de courte durée ont été prescrites pour traiter la toux du chien. Les épisodes quotidiens de syncope ont cessé et la toux a diminué. Une surveillance Holter ultérieure de 48 heures n’a révélé aucune pause anormale et le propriétaire n’a pas signalé de syncope. La théophylline et la codéine ont été poursuivies pendant 5 mois, période pendant laquelle aucune syncope ne s’est produite. À notre connaissance, ce cas constitue la première preuve claire d’une corrélation entre l’arrêt sinusal induit par la toux et la syncope chez un patient vétérinaire, comme le confirme la surveillance Holter et l’électrocardiographie.
Message clinique clé :
Une bradycardie et une syncope sévères induites par la toux ont été identifiées chez un chien shih tzu. Après ajustement du traitement antitussif, les signes ont disparu.
Thermographie infrarouge pour la détection de traumatismes contondants lors d’enquêtes sur la maltraitance des animaux
Margaret Doyle (page 880)
La détection des ecchymoses chez les animaux vivants victimes de maltraitance peut s’avérer difficile en raison du tempérament et de l’anatomie de l’animal. L’évaluation visuelle, combinée à l’évaluation physique et une analyse biochimique sérique, peut ne pas détecter les blessures. Cependant, le développement et la validation d’une méthode ante-mortem non invasive pour détecter les meurtrissures chez les espèces domestiques pourraient avoir d’importantes implications médico-légales.
Message clinique clé :
L’imagerie thermique utilisant des longueurs d’onde infrarouges peut aider à détecter les traumatismes dans les cas de maltraitance animale où aucune blessure visible n’est apparente, contribuant ainsi à fournir un traitement médical approprié et à guider le système judiciaire.
Traitement adjuvant intravésical avec de l’EDTA-trométhamine chez un chien présentant une cystite récurrente à Escherichia coli formant des biofilms
Vincent Leynaud, Nicolas P. Jousserand, Marie-Noëlle Lucas, Laurent Cavalié, Jean-Paul Motta, Éric Oswald, Rachel Lavoué (page 886)
Une chienne grand bouvier suisse stérilisée de 15 mois nous a été présentée pour des épisodes d’infection du tractus urinaire récidivants depuis son adoption à l’âge de 2 mois. Une cystite bactérienne chronique associée à un Escherichia coli uropathogène formant des biofilms a été identifiée par l’examen histologique de la paroi vésicale et par hybridation in situ fluorescente. Des instillations intravésicales d’EDTA et trométhamine (EDTA-Tris) en complément d’une antibiothérapie parentérale de courte durée (cefquinome) et de mesures prophylactiques (proanthocyanidines de type A et probiotiques) ont permis une guérison clinique et bactériologique de la cystite pendant plus de 4 ans. Les infections par Escherichia coli formant des biofilms peuvent causer des cystites chroniques récurrentes dues à une faible efficacité des antibiotiques et doivent être incluses dans le diagnostic différentiel des cystites récurrentes chez le chien, particulièrement en l’absence d’autre facteur prédisposant. Ce rapport propose des stratégies diagnostiques et thérapeutiques ayant permis la prise en charge d’un de ces cas.
Message clinique clé :
L’analyse par hybridation in situ fluorescente peut être envisagé dans le diagnostic de cystite bactérienne chronique chez les chiens, et l’instillation intravésicale d’EDTA-Tris peut être utile dans la gestion de tels cas.
Sauvegarde des reins lors du traitement chirurgical d’un carcinome corticosurrénalien avec invasion des veines rénales chez un chat
Stefano Nicoli, Alessia Vitali, Diego Iannelli, Ludovica Biassoni, Cyndi Mangano, Nicola Iannelli (page 894)
Un chat domestique à poil court de 15 ans a été présenté avec des signes gastro-intestinaux, une polyurie, une polydipsie et une faiblesse. Des bruits abdominaux (« sifflement » provenant d’un flux sanguin turbulent) et une hypertension (pression artérielle systolique : 200 mmHg) étaient présents. Une masse de la glande surrénale gauche a été détectée à l’échographie abdominale; un examen tomodensitométrique ultérieur a identifié une masse et un thrombus dans la veine rénale ipsilatérale. La surrénalectomie et la veinotomie ont été réalisées mais la néphrectomie n’a pas été nécessaire. Le diagnostic histologique était un carcinome corticosurrénalien. Il n’y avait aucun signe clinique lors d’un examen de suivi 30 mois après l’intervention chirurgicale.
Message clinique clé :
Ce rapport décrit la prise en charge chirurgicale réussie du carcinome corticosurrénalien félin avec invasion des veines rénales sans lésion rénale. Ce cas suggère qu’après un diagnostic correct et dans des cas bien sélectionnés, une intervention chirurgicale visant à éliminer les tumeurs surrénales et les thrombi chez les chats, malgré l’invasion des veines rénales, peut être réalisée avec d’excellents résultats à court et à long terme.
Diagnostic et prise en charge médicale réussie d’un abcès corticomédullaire rénal chez un chien
Carley Johnson, Janis Lapsley, Hunter Piegols, Julie Byron, Eric Green, Laura E. Selmic (page 900)
Une chienne croisée de 10 ans, stérilisée, a été amenée au centre médical vétérinaire de l’Ohio State University en raison d’une masse suspectée située au niveau du rein droit. La masse a été diagnostiquée par échographie abdominale à la suite d’une infection récurrente du tractus urinaire inférieur. La tomodensitométrie abdominale a révélé 2 nodules isoatténuants, hypoatténuants en périphérie et centralement sans contraste dans le rein droit; le plus grand mesurait 1,9 cm. Les premières tentatives d’aspiration à l’aiguille fine ont échoué. Le chien est revenu et la masse a été aspirée sous guidage échographique sous sédation lourde. La cytologie a confirmé la présence d’une inflammation septique, compatible avec un abcès corticomédullaire rénal. Le chien a reçu de l’enrofloxacine par voie orale (15 mg/kg, toutes les 24 heures) après le diagnostic. Le guidage échographique a été utilisé 2 semaines plus tard, sous anesthésie générale, pour obtenir un drainage percutané d’environ 0,25 mL de liquide et l’instillation de 5,7 mg (0,25 mL) d’enrofloxacine dans la capsule de l’abcès. Deux semaines après le drainage percutané, l’échographie a montré une résolution complète de l’abcès corticomédullaire rénal. La culture urinaire a confirmé la résolution de l’infection des voies urinaires. À la connaissance des auteurs, une prise en charge médicale préservant les reins n’a jamais été rapportée avec succès chez un chien présentant un abcès corticomédullaire rénal.
Message clinique clé :
Les abcès corticomédullaires rénaux surviennent rarement chez le chien. La prise en charge médicale est réalisable et peut aboutir à une résolution complète des signes cliniques et des anomalies d’imagerie.
Caractéristiques échographiques d’un lipome sous-muqueux gastrique chez un chat : une étude de cas
Seoyeoun Ji, Hyung-Kyu Chae, Luke Borst, Yeon-Jung Hong (page 906)
Un chat coréen à poil court âgé de 7 ans a été admis à notre hôpital pour constipation chronique. L’échographie abdominale a révélé de manière fortuite une masse gastrique focale asymétrique. La masse était dans la sous-muqueuse et hypoéchogène sans perte de stratification murale. L’examen histopathologique a révélé un lipome sous-mucosal gastrique (GSL). Bien qu’il y ait eu des rapports d’infiltration de graisse dans la sous-muqueuse gastrique chez le chat, aucun rapport n’a été signalé concernant le GSL. À notre connaissance, il s’agit du premier rapport décrivant les caractéristiques échographiques du GSL chez un chat. Le lipome sous-muqueux gastrique doit être envisagé comme diagnostic différentiel lorsqu’une masse sous-muqueuse hypoéchogène focale sans perte de stratification de la paroi de l’estomac est observée sur les images échographiques.
Message clinique clé :
Ce rapport de cas décrit les caractéristiques échographiques du GSL chez un chat et vise à fournir des informations utiles pour le diagnostic des lipomes survenant dans le tractus gastro-intestinal félin. Les caractéristiques échographiques et les résultats histologiques que nous décrivons devraient être utiles pour diagnostiquer le lipome sous-muqueux chez les chats présentant des conditions similaires.
Articles
Niveau de confiance des vétérinaires australiens avec l’échographie au point de service avant et après une formation
Annelies Valcke, Pamela Manning, Soren Boysen, Kris Gommeren (page 910)
Objectif
Déterminer si une formation courte et pratique au point de service améliore la confiance des vétérinaires praticiens (VP) dans la réalisation d’applications de base d’échographie au point de service (POCUS) et le diagnostic de pathologies POCUS spécifiques.
Procédure
Un cours POCUS de 2 jours a été proposé, comprenant 6 h de cours magistraux et 4 h de formation pratique. Une enquête d’auto-évaluation, utilisant une échelle de Likert à 4 points, a été administrée avant et après le cours, pour étudier la confiance des VP dans l’acquisition de compétences en échographie et dans le diagnostic des pathologies.
Résultats
Cent treize participants ont répondu aux sondages : 65 (57,5 %) ont répondu aux sondages pré- et post-pratiques. La différence dans les niveaux de confiance a été évaluée à l’aide d’enquêtes appariées avant et après la pratique. La confiance en soi a augmenté de manière significative pour chacune des questions et pour chaque domaine [POCUS pleural et pulmonaire (PLUS), POCUS abdominal, POCUS cardiaque et accès IV échoguidé] (P < 0,0001). La confiance en soi était significativement plus élevée pour le POCUS abdominal que pour le PLUS, le POCUS cardiaque et l’accès IV avant (P < 0,0001), mais pas après la fin du cours (P = 0,81).
Conclusion
Une courte formation de 2 jours a considérablement augmenté le niveau de confiance des VPs dans la réalisation et l’interprétation des questions PLUS, POCUS abdominales et POCUS cardiaques, ainsi que dans les procédures d’accès vasculaire. Une fois le cours terminé, il n’y avait aucune différence significative dans les niveaux de confiance entre les domaines POCUS. Cela suggère que le cours a permis aux praticiens d’obtenir une confiance égale dans toutes les applications POCUS.
Quand les vétérinaires traitent des animaux en surpoids : perspectives pour la pratique vétérinaire
Valli-Laurente Fraser-Celin, Amberlee Boulton, Kathleen Keil, Melanie J. Rock, Cindy Adams (page 920)
Contexte
L’obésité des animaux de compagnie au Canada devient un problème dans la pratique vétérinaire. Les chats et les chiens, en particulier, sont de plus en plus en surpoids. Cependant, la prévention et le traitement présentent des défis. Les défis liés au traitement de l’obésité des animaux de compagnie, tels que la non-observance des traitements par les clients et les problèmes de bien-être animal liés à l’obésité, affectent également le bien-être des vétérinaires – en particulier compte tenu des taux élevés d’épuisement professionnel et de fatigue de compassion que connaît la profession.
Objectif
Cette étude a examiné comment les vétérinaires en exercice perçoivent le traitement des animaux de compagnie en surpoids et comment le traitement des animaux obèses affecte le bien-être des vétérinaires.
Animaux et procédure
Nous avons recruté des vétérinaires qui traitent régulièrement des animaux de compagnie en cabinet privé pour participer à des entretiens de groupe. Nous avons également interrogé des vétérinaires qui n’avaient pas pu assister aux séances de groupe de discussion, mais qui souhaitaient néanmoins contribuer. Grâce à l’analyse thématique des données, nous avons généré des thèmes clés illustrant comment le traitement des animaux obèses affecte négativement le bien-être des vétérinaires.
Résultats
Dix-huit vétérinaires d’animaux de compagnie ont contribué à cette étude. Nous avons généré 3 thèmes à partir de l’analyse qui illustrent les effets négatifs du traitement des animaux obèses sur le bien-être du vétérinaire : i) les sentiments négatifs tels que la frustration et la tristesse associés au traitement des animaux obèses; ii) le manque de compréhension des propriétaires des effets de l’obésité sur les animaux de compagnie, y compris l’euthanasie précoce; et iii) la non-observance du traitement par les clients.
Conclusion et pertinence clinique
Cette étude contribue à la littérature vétérinaire sur l’obésité des animaux de compagnie en se concentrant sur la façon dont le traitement de l’obésité des animaux de compagnie affecte le bien-être des vétérinaires, en particulier compte tenu des taux élevés d’épuisement professionnel et de fatigue de compassion dans la profession. À mesure que l’obésité des animaux de compagnie augmente dans la société, la prévention et le traitement de l’obésité deviennent essentiels à la pratique vétérinaire des animaux de compagnie. Nos résultats suggèrent que le bien-être des vétérinaires est affecté négativement par l’obésité des animaux de compagnie. Nous recommandons une communication centrée sur les relations, une expertise nutritionnelle accrue et une concentration sur le bien-être au travail pour améliorer le bien-être des vétérinaires tout en traitant l’obésité des animaux de compagnie.
Efficacité d’un vaccin respiratoire sous-unitaire expérimental de Mannheimia haemolytica ovin à réduire la pneumonie chez les agneaux
Joyce Van Donkersgoed, Megan Gardner, Tracy Prysliak, Jose Perez-Casal (page 927)
Contexte
La pneumonie est la principale cause de mortalité chez les agneaux canadiens. Présentement, il n’y a aucun vaccin ovin homologué au Canada pour réduire les pertes économiques associées à cette pathologie limitant la production.
Objectif, animaux et procédure
L’efficacité d’un vaccin sous-unitaire expérimental à base de la leucotoxine A (LtxA) et de la protéine B liant la transferrine (TbpB) de Mannheimia haemolytica a été évalué chez des agneaux pour la réduction de la maladie clinique lors d’une infection expérimentale et lors d’un essai de champs randomisé et contrôlé dans un grand élevage commercial de moutons.
Résultats
À la suite d’une infection expérimentale avec le virus parainfluenza 3 et M. haemolytica, le vaccin sous-unitaire a induit des titres d’anticorps significativement plus élevés contre LtxA et TbpB à 48 j post-infection comparativement à l’adjuvant et à la bactérine Ovipast Plus (Merck Santé Animale), mais il n’y avait aucune différence significative dans les signes cliniques ou la mortalité parmi les groupes vaccinés. À la suite de la vaccination de brebis commerciales et de leurs agneaux au moment du sevrage, la seule différence significative dans la santé, la croissance et les caractéristiques des carcasses entre les animaux vaccinés et non-vaccinés était un taux légèrement plus élevé de traitement de la pneumonie chez les agneaux vaccinés pré-sevrage (25,7 %) comparativement aux agneaux non-vaccinés au pré-sevrage (23,4 %) (P = 0,04).
Conclusion et pertinence clinique
Bien que la vaccination avec le vaccin sous-unitaire expérimental M. haemolytica ait induit des taux d’anticorps élevés contre LtxA et TbpB, il n’a pas réduit la maladie clinique chez les agneaux à la suite d’une infection expérimentale ou lors d’un essai clinique randomisé contrôlé dans un élevage ovin commercial. Des recherches supplémentaires sont requises pour identifier des antigènes protecteurs additionnels pour un vaccin respiratoire ovin efficace pour réduire les pertes associées à la pneumonie dans les troupeaux ovins commerciaux.
Résultats cytologiques dans les ganglions lymphatiques cervicaux mandibulaires et superficiels de chiens atteints d’un carcinome thyroïdien
Zoe K. Williams, Ashley A. Smith, Noelle S. Bergman, Stephanie E.S. Lindley, Janet A. Grimes, Brad M. Matz (page 941)
Objectif
Décrire les résultats cytologiques obtenus des ganglions lymphatiques mandibulaires et cervicaux superficiels chez des chiens atteints d’un carcinome thyroïdien et déterminer les facteurs pronostiques associés aux métastases ganglionnaires.
Animaux
Un total de 71 chiens appartenant à des clients atteints d’un carcinome thyroïdien confirmé avec des résultats cytologiques d’au moins un ganglion lymphatique cervical mandibulaire ou superficiel entre 2010 et 2020.
Procédure
Les dossiers médicaux de 2 hôpitaux vétérinaires de référence ont été examinés rétrospectivement. La cytologie des ganglions lymphatiques a été examinée pour détecter la présence de métastases par des diplomates de l’American College of Veterinary Pathologists. Le diamètre et le volume de la tumeur thyroïdienne, la fixation de la tumeur, la localisation bilatérale, l’invasion vasculaire et le stade ont été notés pour déterminer les effets sur les métastases ganglionnaires.
Résultats
Au total, 154 ganglions lymphatiques (104 ganglions lymphatiques mandibulaires et 50 ganglions lymphatiques cervicaux superficiels) provenant de 71 chiens ont été évalués par cytologie, et 1/154 (0,6 %) et 2/154 (1,3 %) ganglions lymphatiques ont été notés comme définitivement métastatiques ou probablement métastatiques, respectivement. Compte tenu du taux peu fréquent de métastases ganglionnaires (1,9 % ou moins), l’analyse statistique des variables pronostiques potentielles n’a pas été complétée.
Conclusion et pertinence clinique
La cytologie de routine des ganglions lymphatiques mandibulaires et cervicaux superficiels semblait être de faible rendement lors de l’évaluation des possibilités de métastases des carcinomes thyroïdiens canins. Les ganglions lymphatiques rétropharyngés médiaux et cervicaux profonds doivent continuer à être évalués car ils semblent présenter des taux métastatiques plus élevés, sur la base des rapports historiques. Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les facteurs pronostiques associés aux métastases ganglionnaires et les effets sur la survie des patients.
Compte Rendu
Cannabis sativa en médecine vétérinaire : fondements et applications thérapeutiques
Karla Pinto, João F. Requicha (page 948)
Une augmentation des produits contenant des phytocannabinoïdes, notamment du cannabidiol, est souvent observée sur les marchés humains et vétérinaires à la suite de la légalisation du chanvre (cannabis) à des fins industrielles. En médecine vétérinaire, les dérivés du Cannabis sativa sont utilisés pour gérer la douleur (ostéoarticulaire, oncologique et neuropathique), l’épilepsie et les troubles du comportement, ainsi que les maladies oncologiques, immunitaires, cardiovasculaires et respiratoires. En outre, l’incorporation de C. sativa dans l’alimentation du bétail suscite un intérêt croissant. Pour élucider les mécanismes d’action des phytocannabinoïdes, une compréhension approfondie du système endocannabinoïde et de son rôle dans le maintien de l’homéostasie est essentielle. L’utilisation à court terme de produits phytocannabinoïdes semble généralement sécuritaire, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les voies d’administration, la pharmacocinétique et la pharmacodynamique chez diverses espèces. Bien que la littérature sur les phytocannabinoïdes chez les patients vétérinaires soit limitée, les données disponibles suggèrent un potentiel thérapeutique important.
Test Éclair
(page 866)
Rubriques
Le Mot Du Président
Le tour du monde en 80 jours
Tim Arthur (page 856)
Déontologie Vétérinaire
(page 862)
Rapport Des Maladies Diagnostiquées Au Canada
First detection of Duck adenovirus 4 (DAdV-4) in Canada
Carl A. Gagnon, Valérie Grenier St-Sauveur, Marika Köszegi, Andrée Bourgault, Danielle Larochelle (page 870)
Commentaire
Reflections on 6 decades in the veterinary profession
R. C. (Chas) Povey (page 959)
Dermatologie Vétérinaire
Overview of the diagnosis and treatment of autoimmune skin disorders in horses
Julie Lefrançois, Frédéric Sauvé (page 964)
Ophtalmologie Diagnostique
Fiona Lamb, Lynne S. Sandmeyer
(page 970)
Gestion D’une Pratique Vétérinaire
Comparaison des salaires des TSA au Canada
Darren Osborne (page 973)
Annonces
Livres Disponibles Pour Compte Rendu
(page 873)
Index Des Annonceurs
(page 947)
Annuaire Des Entreprises
(page 976)