Table des matières et résumés

Une chienne teckel intacte de 4 ans a été présentée en état de choc après un événement traumatique. La chienne avait subi un hémopéritoine et des contusions pulmonaires. L’échographie au point de service vétérinaire a révélé des artefacts de réverbération à l’intérieur du foie. L’échographie abdominale et la tomodensitométrie ont identifié ces lésions comme étant celles d’un emphysème hépatique. L’analyse biochimique a montré une élévation marquée des enzymes hépatiques. Les traitements comprenaient notamment la S-adénosylméthionine et des antibiotiques à large spectre. Deux semaines après le traumatisme, l’alanine aminotransférase était proche de la normale et les lésions hépatiques avaient presque complètement disparu à l’échographie abdominale. Ce rapport de cas est le premier à décrire la prise en charge médicale et l’évolution temporelle de l’emphysème hépatique parenchymateux chez un chien après un traumatisme. Il se concentre également sur le diagnostic de l’emphysème hépatique à l’aide de diverses modalités d’imagerie.

Message clinique clé :
L’emphysème du parenchyme hépatique peut se développer à la suite d’un traumatisme abdominal contondant et se présente sous la forme de foyers hyperéchogènes clairs avec des artefacts de réverbération qui peuvent être facilement observés par échographie au point de service vétérinaire ou par échographie abdominale complète. L’emphysème hépatique ne nécessite pas toujours de traitement chirurgical. La surveillance des anomalies biochimiques et des lésions à l’aide de diverses modalités d’imagerie, ainsi que la mise en place de traitements de soutien, peuvent parfois être suffisantes.

La moitié des cas d’épilepsie chez les humains et les chiens sont identifiés comme idiopathiques. Parmi ces cas, 30 à 40 % restent réfractaires au traitement aux médicaments antiépileptiques. Plusieurs études sur les humains et les chiens ont démontré que les régimes pauvres en glucides et la supplémentation alimentaire en triglycérides à chaîne moyenne (TCM) sont efficaces pour réduire les crises, certains patients obtenant un statut sans crise. Des preuves récentes suggèrent que l’axe intestin-cerveau joue un rôle important dans la pathologie des maladies neurologiques chez les humains et les chiens. Une altération du microbiote intestinal peut jouer un rôle majeur dans l’épilepsie réfractaire au traitement. Ce rapport de cas décrit un chien souffrant d’épilepsie réfractaire au traitement présentant des crises en grappes déclenchées par un microbiome intestinal altéré malgré les concentrations thérapeutiques de plusieurs agents. La possibilité d’un trouble gastro-intestinal sous-jacent est à considérer chez les patients atteints d’épilepsie réfractaire au traitement, malgré les concentrations thérapeutiques de plusieurs médicaments antiépileptiques. Des interventions diététiques et gastro-intestinales favorisant la santé de l’épilepsie doivent également être envisagées avant une pharmacothérapie complémentaire ou l’euthanasie. Pour les cas d’épilepsie difficiles, nous suggérons d’explorer le rôle d’un régime alimentaire pauvre en glucides et à faible teneur en ingrédients, d’une supplémentation en TCM et/ou de pré/probiotiques pour renforcer les stratégies pharmacothérapeutiques. Ces informations peuvent être d’une valeur cruciale pour la conception de thérapies diététiques de haute qualité pour les chiens épileptiques.

Message clinique clé :
Un bilan gastro-intestinal, des changements alimentaires vers un régime pauvre en glucides, une supplémentation en TCM et l’ajout de pré/probiotiques pourraient être envisagés pour renforcer les stratégies pharmacothérapeutiques dans les cas d’épilepsie réfractaire au traitement chez les chiens.

Un pitbull américain mâle intact âgé d’un an a subi une rupture de l’artère fémorale droite sans traumatisme ou coagulopathie. Le chien a été présenté avec une boiterie du membre pelvien droit et une enflure sous-cutanée progressive et des ecchymoses. Les radiographies de la région ont identifié un gonflement des tissus mous dans la musculature de la cuisse droite. Le suivi des analyses sanguines comprenait l’hématocrite et les solides totaux, qui ont continué à diminuer pendant l’hospitalisation. Une tomodensitométrie a montré un possible effet de masse non contrasté dans la région. De multiples transfusions de sang et de plasma ont été instituées pendant que le chien était hospitalisé et en préparation de l’amputation du membre en raison d’une inquiétude concernant un processus néoplasique. Pendant l’opération, après le retrait d’un caillot sanguin, une hémorragie abondante d’une branche de l’artère fémorale a été notée. L’artère a été ligaturée et l’amputation a été réalisée sans complication. Après l’opération, l’hématocrite est revenu à la normale et aucune ecchymose supplémentaire n’a été notée. L’examen histopathologique du membre amputé a révélé une hémorragie subaiguë étendue et la formation d’un hématome. Aucune preuve de néoplasie ou de foyers inflammatoires n’a été notée. Lors d’une réévaluation après 2 semaines, toutes les ecchymoses avaient disparu et le chien marchait bien.

Message clinique clé :
Ce rapport de cas décrit le premier diagnostic et le premier traitement d’une rupture spontanée présumée de l’artère fémorale en médecine vétérinaire.

Une chamelle dromadaire de 3 ans a été référée en urgence pour évaluation par suite d’une perte de poids chronique, d’une déformation faciale et d’une boiterie des membres postérieurs. Lors de l’examen initial, la chamelle était émaciée, avec des masses bilatérales faisant protrusion des os maxillaires et mandibulaires et s’étendant dans la cavité buccale; la boiterie n’a pas pu être évaluée en raison du décubitus. La pathologie clinique et les résultats de la flottaison fécale étaient compatibles avec une hyperparathyroïdie nutritionnelle secondaire, une hypovitaminose D, une anémie marquée, une hypoprotéinémie et un parasitisme. La chamelle a été euthanasiée sur la base du diagnostic présomptif d’ostéodystrophie fibreuse, qui a été confirmé lors de l’examen post-mortem. Des stratégies préventives ont été recommandées pour les soins futurs des dromadaires et comprenaient l’élevage de chameaux avec une exposition adéquate aux rayons ultraviolets, une nutrition adéquate, des programmes de contrôle anthelminthique appropriés et une supplémentation en vitamine D.

Message clinique clé :
La cause de l’ostéodystrophie fibreuse chez les chameaux peut être multifactorielle et inclure une hyperparathyroïdie nutritionnelle secondaire, une hypovitaminose D due à une exposition ou à un apport inadéquat aux rayons ultraviolets et au parasitisme. Des besoins nutritionnels spécifiques, une exposition au soleil et des protocoles anthelminthiques sont essentiels pour les chameaux vivant en Amérique du Nord.

Un chat abyssin mâle de 2 ans a été présenté avec une inclinaison de la tête vers la gauche, de la léthargie, une marche compulsive avec une tendance à tourner vers la gauche, un strabisme médial, un réflexe pupillaire à la lumière retardé, des papules abdominales et un prurit sévère qui a commencé à l’âge de 4 mois. L’imagerie a révélé des foyers d’opacité minérale dans l’oreille gauche et l’imagerie par résonance magnétique a confirmé des changements de signal hétérogènes, suggérant un diagnostic d’otite interne. Aucune anomalie n’a été observée lors des tests effectués sur du liquide céphalorachidien. Le traitement avec de la prednisolone, des antibiotiques, un régime hypoallergénique et des probiotiques a conduit à la résolution des problèmes cutanés et à une amélioration neurologique. Malgré une inclinaison persistante de la tête après plus de 5 mois, il n’y a pas eu de récidive de symptômes neurologiques graves pendant la diminution progressive du traitement par prednisolone.

Message clinique clé :
Il s’agit du premier rapport de cas illustrant l’impact potentiel du syndrome atopique félin sur le système nerveux central. Il souligne l’importance de considérer le syndrome atopique félin comme bien plus qu’une simple maladie cutanée.

Ce rapport décrit le cas d’une chatte munchkin stérilisée âgée de 5 ans présentée avec une détresse respiratoire. La radiographie thoracique a révélé un épanchement pleural avec un motif pulmonaire interstitiel diffus. L’échocardiographie a identifié une masse comprimant l’oreillette gauche, accompagnée d’un flux turbulent de type jet provenant des veines pulmonaires, avec une vitesse de 1,6 m/s. La tomodensitométrie a révélé une masse médiastinale diffuse et homogène comprimant le bord dorsal de l’oreillette gauche et entourant l’aorte ascendante et les artères et veines pulmonaires. Les veines pulmonaires caudales distales étaient dilatées, indiquant une sténose de la veine pulmonaire secondaire à la masse médiastinale. L’ostium caudo-dorsal était sténosé en raison de la compression de la masse médiastinale. De plus, une adrénomégalie bilatérale et des masses multifocales étaient visibles dans les reins, l’estomac et le cæcum. Un lymphome a été diagnostiqué dans la masse cæcale à l’aide de la cytologie et de la PCR pour les réarrangements des récepteurs d’antigènes (PARR). Ce cas décrit une sténose acquise de la veine pulmonaire cliniquement significative secondaire à une masse médiastinale, qui était probablement responsable de la détresse respiratoire et de l’épanchement pleural.

Message clinique clé :
À notre connaissance, il s’agit du premier rapport de sténose acquise de la veine pulmonaire secondaire à une masse médiastinale chez un chat. La tomodensitométrie pourrait être utile pour confirmer la sténose de la veine pulmonaire et identifier son étiologie.

Contexte
Les listes de contrôle sont largement reconnues comme des mesures de sécurité en aéronautique et en médecine humaine, empêchant efficacement les omissions causées par des défaillances de mémoire.

Objectif
Évaluer si une liste de contrôle de sécurité de pré-induction complétée par des étudiants vétérinaires lors d’un laboratoire de stérilisation/castration minimise le nombre de tâches de pré-induction incomplètes.

Participants et procédure
Des étudiants vétérinaires de troisième année (N = 53) ont géré l’anesthésie de chiens et de chats admis pour une chirurgie de stérilisation/castration sous supervision. L’utilisation d’une liste de contrôle de pré-induction était obligatoire pour assurer une préparation appropriée avant l’induction de l’anesthésie. Les différences dans l’exhaustivité de la liste de contrôle entre la 1ère et la 2ème semaine du laboratoire de stérilisation/castration ont été comparées à l’aide du test exact de Fisher.

Résultats
Sur 2 semaines, 83 procédures d’anesthésie ont été réalisées. L’utilisation de la liste de contrôle de pré-induction a permis d’identifier au moins une tâche de pré-induction omise dans 67,5 % (56/83) des procédures d’anesthésie. Le nombre de tâches de pré-induction incomplètes identifiées grâce à l’utilisation de la liste de contrôle a diminué de manière significative de la 1ère (82,9 %, 34/41) à la 2ème (52,4 %, 22/42) semaine (rapport de cotes : 4,4, IC à 95 % : 1,7 à 11; P = 0,0046). L’élément le plus fréquemment oublié était la pré-mesure de la profondeur d’insertion du tube endotrachéal (42,2 %, 35/83), suivi par l’absence de test d’étanchéité des ballonnets du tube endotrachéal et le manque de gaze disponible (15,7 %, 13/83 pour chaque). Enfin, la liste de contrôle a identifié des valves de limitation de pression réglables fermées dans 4,8 % (4/83) des cas.

Conclusion et pertinence clinique
La liste de contrôle de pré-induction s’est avérée efficace pour garantir que les étudiants vétérinaires ont effectué les tâches de pré-induction pertinentes lors d’un laboratoire de stérilisation. Les résultats ont suggéré que la liste de contrôle de pré-induction était un outil précieux qui a amélioré la sécurité des patients et a évité les erreurs d’équipement potentiellement mortelles telles que la fermeture des valves de limitation de pression réglables.

Contexte
Les réseaux de contacts influencent le risque et la transmission des maladies infectieuses.

Objectif
Évaluer le nombre de contacts canins et l’exposition à des activités à risque élevé (p. ex., garderie) chez les chiens du Canada et des États-Unis.

Animaux et procédure
Les propriétaires de chiens ont été recrutés pour participer à une enquête sur les contacts de leurs chiens avec d’autres chiens et leur participation à des activités sélectionnées.

Résultats
Les données ont été obtenues pour 1058 chiens : 829 d’un groupe d’enquête commerciale et 329 d’un groupe de recrutement sur les réseaux sociaux. Le nombre médian de contacts avec des chiens au cours des 24 heures, 7 jours et 14 jours précédents était respectivement de 1, 3 et 4 dans le groupe des réseaux sociaux et de 2 pour chaque période dans le groupe d’enquête commerciale. Dans le groupe d’enquête commerciale, les chiens avaient une médiane de 1 type de contact interrogé (p. ex., garderie) (plage : 0 à 10). Dans le groupe des réseaux sociaux, 16 % des chiens n’avaient signalé aucun contact avec d’autres chiens au cours des 24 heures précédentes, tandis que 5,2 % n’avaient eu aucun contact au cours de la semaine précédente et 3,0 % n’avaient eu aucun contact au cours des 2 semaines précédentes.

Conclusion et pertinence clinique
Les activités de contact des chiens sont variables et influencées par de nombreux facteurs. Il est important de comprendre cela pour la modélisation des maladies, le développement d’interventions de contrôle des infections et l’évaluation des risques.

Objectif et animaux
Mycobacterium avium subsp. paratuberculosis (Map) a été identifié chez une large variété de ruminants domestiques et sauvages. Les animaux sauvages en captivité, y compris les bisons, peuvent connaître des scénarios épidémiologiques liés à la paratuberculose semblables à ceux observés chez les bovins. À ce jour, il n’existe aucune information épidémiologique sur Map dans les troupeaux de bisons des bois (Bison bison athabascae) en captivité. L’objectif de cette étude était d’examiner l’âge, le sexe et la densité spécifique à l’emplacement comme facteurs de risque potentiels associés à la positivité de Map dans un troupeau de bisons des bois en captivité situé en Alberta.

Procédure et résultats
Des échantillons fécaux ont été obtenus d’octobre 2021 à octobre 2022, l’ADN a été extrait et une qPCR ciblant IS900 et F57 suivie d’une confirmation par culture en bouillon a été réalisée. La prévalence au sein du troupeau de IS900/F57 par qPCR en octobre 2021 était de 4,7 %; la prévalence de IS900 par qPCR avec confirmation par culture était de 6,8 %. Une analyse de régression utilisant 3 résultats différents basés sur différentes approches diagnostiques a été utilisée : « scénario de base » (résultat positif par qPCR fécale pour IS900 avec confirmation par culture de la qPCR IS900/F57), « scénario 1 » (résultat positif par qPCR fécale pour IS900 avec confirmation par culture de la qPCR IS900) et « scénario 2 » (résultat positif par qPCR fécale pour F57 avec confirmation par culture de la qPCR F57). Les bisons des bois dans le groupe d’âge ≥ 6 à 9 ans étaient plus susceptibles d’être positifs à la Map dans tous les scénarios. L’emplacement B (densité animale plus élevée) était significativement associé à des animaux positifs à Map dans le scénario de base et le scénario 1.

Conclusion et pertinence clinique
Cette étude a identifié des facteurs de risque liés à la paratuberculose dans un troupeau de bisons des bois en captivité. Les résultats peuvent être utilisés pour réaliser d’autres études dans les troupeaux de bisons des bois commerciaux et sauvages.

Objectif
La résistance aux antimicrobiens est une menace sérieuse en médecine humaine et vétérinaire. Parmi les organismes résistants les plus problématiques figurent les entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (ESBL), qui sont résistantes aux céphalosporines de 3^e génération. Le but de cette étude était de déterminer la fréquence de colonisation des chevaux admis au Western College of Veterinary Medicine par des Escherichia coli résistants.

Animaux et procédure
Des écouvillons rectaux ont été effectués sur 60 chevaux admis entre novembre 2021 et mars 2022. Les écouvillons ont été cultivés de manière sélective pour E. coli, qui a été identifié à l’aide de tests biochimiques standards. La sensibilité aux antimicrobiens des isolats a été déterminée et les isolats résistants ont été examinés par PCR pour la présence d’ESBL.

Résultats
Escherichia coli a été isolé chez les 60 chevaux. Bien que la pansensibilité était le phénotype le plus fréquemment identifié, des isolats multirésistants possédant une ESBL de type CTX-M ont été retrouvés chez 1 cheval. La résistance au triméthoprime-sulfaméthoxazole était le phénotype de résistance le plus fréquemment rencontré.

Conclusion et pertinence clinique
Bien que la résistance fût rare, l’identification d’isolats producteurs d’ESBL a souligné l’importance d’une surveillance continue pour détecter l’émergence de la résistance dans les populations équines.

Objectif
À la suite des préoccupations grandissantes vis-à-vis une possible augmentation des maladies associées au PCV2 au Québec entre 2021 et 2022, l’objectif de cette étude a été de caractériser la diversité des génotypes du PCV2 au Canada.

Échantillons et procédure
Un total de 54 échantillons obtenus entre 2021 et 2023 ont soit été envoyés directement par les vétérinaires praticiens au Laboratoire de diagnostic moléculaire (LDM) du Centre de Diagnostic Vétérinaire de l’Université de Montréal (CDVUM) ou les animaux ont été nécropsiés aux laboratoires du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Les animaux malades, desquels les échantillons ont été prélevés, démontraient différents symptômes incluant ceux liés aux maladies associées au PCV2. Le séquençage du génome entier du PCV2 a été réalisé soit par la méthode de type Sanger à partir de deux amplicons de PCR représentant la totalité du génome viral, soit par séquençage à haut débit.

Résultats
Le principal sous-type de PCV2 retrouvé au Canada a été le PCV2d (48,1 %). Une seule souche virale a été associée au PCV2e (1,9 %). D’anciennes études avaient démontré que le sous-type majoritairement présent dans les fermes était le PCV2b. Cependant, seulement cinq séquences de PCV2b (9,3 %) ont été identifiées en 2022 et 2023.

Conclusion et pertinence clinique
Il s’agit possiblement de la première identification officielle des génotypes PCV2d et PCV2e chez des porcs canadiens infectés. Les résultats obtenus donnent également un aperçu global des souches de PCV2 qui circulent actuellement au Canada comparativement aux précédents rapports de 2007-2008.

Contexte
Salmonella enterica sous-espèce enterica sérovar Dublin (Salmonella Dublin) est une bactérie à Gram négatif d’importance croissante pour le secteur bovin canadien.

Objectif, animal et procédure
L’objectif de cette recension de la littérature était de fournir un aperçu de l’épidémiologie de Salmonella Dublin chez les bovins, de mettre en évidence les facteurs de risque associés à l’infection, de discuter des méthodes de diagnostic et de passer en revue les stratégies de prévention et de contrôle, en mettant l’accent sur le contexte canadien.

Résultats
Environ 3 à 30 % des fermes laitières sont positives à Salmonella Dublin, selon la province. Cette bactérie peut entraîner des niveaux élevés de morbidité et de mortalité et la meilleure façon de la contrôler est d’empêcher les bovins porteurs d’accéder aux fermes non infectées.

Conclusion et pertinence clinique
Salmonella Dublin est un agent pathogène émergent et des mesures sont nécessaires pour contrôler sa propagation.