CVJ - juin 2024, Vol. 65, No. 6

Scientifique

Rapports De Cas

Diagnostic du lymphome rénal chez un chat par évaluation d’urine cytocentrifugée avec coloration Wright-Giemsa

Brodie Reinhart, Cornelia Gilroy, Noel Clancey, Elizabeth O’Neil, Andrea Bourque (page 544)

Le lymphome représente jusqu’à 30 % des néoplasmes diagnostiqués chez le chat. Le diagnostic d’un lymphome du système urinaire par examen des sédiments urinaires a été décrit chez un chien, mais apparemment pas à ce jour chez le chat. Des échantillons simultanés de sérum, de sang total dans un tube avec EDTA et d’urine ont été soumis provenant d’une chatte domestique à poils courts stérilisée de 15 ans présentant une perte de poids, une polyurie et une polydipsie. Les anomalies hématologiques et biochimiques comprenaient une légère anémie normocytaire, normochrome et non régénérative; une formule leucocytaire inflammatoire; et une azotémie. L’analyse d’urine a révélé une concentration urinaire insuffisante et une protéinurie marquée. L’examen microscopique des sédiments urinaires a révélé un nombre modéré de leucocytes et d’érythrocytes. Une population uniforme de lymphocytes de taille intermédiaire à grande a été observée sur une préparation fraîche colorée au Wright-Giemsa à partir d’urine cytocentrifugée. Le chat a été euthanasié et une autopsie a été réalisée. Une rénomégalie bilatérale a été identifiée et caractérisée par des nodules multifocaux, jaune pâle, coalescents, mal définis et homogènes. Au microscope, ces nodules étaient composés de feuilles denses de cellules rondes CD3-positives, compatibles avec un lymphome rénal à cellules T.

Message clinique clé :
Le lymphome est une tumeur courante chez le chat qui peut affecter de nombreux systèmes organiques, y compris les voies urinaires supérieures. Ce cas représente une méthode rare d’identification des lymphocytes néoplasiques via l’évaluation de l’urine cytocentrifugée et met l’emphase sur les avantages de l’examen des sédiments urinaires avec coloration de Romanowsky chez les animaux.

Utilisation d’un lambeau cutanée poilus avec rotation axiale au niveau de l’artère angularis oris chez un chien pour corriger une fistule oronasale volumineuse secondaire à la résection d’un ostéochondrosarcome multilobulaire du palais dur

Danielle Corso, Ameet Singh, Samantha Stine, William Hawker, Gabriella Allegrini, Danielle Richardson (page 547)

Un chien croisé mâle castré de 6 ans a subi une résection chirurgicale à visée curative d’un ostéochondrosarcome multilobulaire du palais dur et une fermeture de l’anomalie par des lambeaux de la muqueuse buccale. Cependant, la défaillance des lambeaux a entraîné un défaut important du palais dur qui a ensuite été réparé à l’aide d’un lambeau de peau avec poils avec rotation axiale au niveau de l’artère angularis oris. Ce rapport décrit les résultats cliniques de cette approche chirurgicale et les nouvelles complications rencontrées.

Message clinique clé :
L’utilisation d’un lambeau de peau avec poils avec rotation axiale au niveau de l’artère angularis oris semble être une option appropriée et robuste pour la reconstruction des défauts importants du palais.

Gestion réussie à la suite d’une résection incomplète d’une tumeur stromale gastro-intestinale à l’aide de l’imatinib basée sur un test de sensibilité tumorale à base d’adénosine triphosphate chez un chien

In-Sun Woo, Young-Rok Kim, Sang-Won Kim, Jin-Young Choi, Hun-Young Yoon, Kieun Bae, Kyong-Ah Yoon, Jung-Hyun Kim (page 553)

Les tumeurs stromales gastro-intestinales résultant du cardia gastrique sont rares chez le chien. Quelques études ont montré l’efficacité des inhibiteurs de la tyrosine kinase dans le traitement des tumeurs stromales gastro-intestinales canines, mais aucun protocole standardisé n’est actuellement disponible. Une chienne maltaise stérilisée de 11 ans a reçu un diagnostic de tumeur stromale gastro-intestinale à l’aide d’analyses histopathologiques et immunohistochimiques. Un test de chimiosensibilité tumorale à base d’adénosine triphosphate a révélé que l’imatinib à des concentrations plus faibles avait un effet inhibiteur plus fort que le tocéranib. Sur la base des résultats du test, le chien a été traité avec de l’imatinib après l’opération. Après 28 mois de traitement, il n’y a eu aucune récidive de la tumeur.

Message clinique clé :
Les tests de chimiosensibilité tumorale à base d’adénosine triphosphate peuvent aider les cliniciens à sélectionner les médicaments chimiothérapeutiques postopératoires appropriés pour les tumeurs stromales gastro-intestinales incomplètement réséquées chez le chien.

Pneumopathie d’hypersensibilité associée à l’inhalation de spores de Lycoperdon (lycoperdonose) chez un chien setter anglais de 3 mois au Québec

Sandrine Lécuyer, Vincent Auffret, Cindy L. Corrales Mesa, Christian Bédard, Édouard Martin, Valérie Duval, Jo-Annie Letendre, Cyrielle Finck (page 559)

Une chienne setter anglais âgée de 3 mois a été présentée à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal (Québec) avec une détresse respiratoire aiguë. Le chien présentait des concentrations de protéine C-réactive modérément augmentées et les radiographies thoraciques ont révélé un schéma pulmonaire alvéolo-interstitiel modéré, caudodorsal, nodulaire à miliaire, pire dans la région périhilaire. Les diagnostics différentiels initiaux incluaient une pneumonie fongique (par exemple, blastomycose ou histoplasmose). La cytologie du lavage broncho-alvéolaire a révélé plusieurs structures rondes et vertes d’environ 2 µm de diamètre, compatibles avec des spores fongiques. Le chien a été hospitalisé, mais en 24 heures, l’état respiratoire s’est détérioré et l’euthanasie a été décidée. Les tests panfongiques PCR et de séquençage post-mortem ont identifié les spores comme étant Lycoperdon sp. Rétrospectivement, les propriétaires ont mentionné que le chien avait joué dans un tas de bois avec des champignons et avait éternué dans un nuage de spores, ce qui implique une inhalation de spores de Lycoperdon. Il s’agit du premier rapport d’un cas confirmé de lycoperdonose canine dans l’est du Canada (Québec), et les caractéristiques radiographiques de ce cas différaient légèrement des rapports précédents. Le diagnostic avant l’analyse du lavage broncho-alvéolaire était difficile, car l’inhalation de spores n’avait pas été initialement signalée. Bien que la maladie soit rarement rapportée chez les chiens, ce rapport de cas rappelle aux vétérinaires de considérer la lycoperdonose comme un diagnostic différentiel lorsqu’ils traitent des animaux présentant une dyspnée aiguë avec des lésions radiographiques similaires, et souligne l’importance de l’anamnèse et de la cytologie dans le diagnostic de cette affection.

Message clinique clé :
• La pneumopathie d’hypersensibilité secondaire à l’inhalation de spores de Lycoperdon doit être incluse dans les diagnostics différentiels chez un chien présentant un début aigu de signes respiratoires et un schéma pulmonaire interstitiel nodulaire à miliaire fusionnant dans des lésions pulmonaires alvéolaires périhilaires inégales, et devrait inciter les cliniciens à interroger les propriétaires concernant l’inhalation de spores de champignons.
• Bien que l’examen cytologique d’un lavage broncho-alvéolaire révèle la présence de spores fongiques, des tests panfongiques PCR et de séquençage sont nécessaires pour identifier les espèces impliquées.

Communications Brèves

Concentrations d’oligo-éléments minéraux chez les veaux de boucherie canadiens au sevrage

Cheryl Waldner, John Campbell (page 565)

Objectif
Décrire les statuts en cuivre et en sélénium des veaux de boucherie au sevrage.

Animal
Des veaux (n = 1998) ont été échantillonnés dans 106 troupeaux de type vache-veau canadiens à l’automne 2021.

Procédure
Des échantillons de sérum de veaux ont été testés pour déterminer les concentrations de cuivre, de sélénium et de molybdène.

Résultats
Même si les pourcentages de veaux classés comme déficients en sélénium (< 0,025 ppm) étaient relativement faibles (0,5 % dans l’ouest du Canada, 3 % dans l’est du Canada), 53 % des veaux de l’ouest du Canada et 77 % des veaux de l’est du Canada étaient classés comme ayant moins des concentrations de sélénium moins qu’adéquates (< 0,08 ppm). Une carence en cuivre (< 0,5 ppm) était courante chez les veaux de l’ouest (17 %) et de l’est (14 %) du Canada. Des concentrations élevées de molybdène (> 0,10 ppm) ont été identifiées chez 6 % des veaux de l’ouest du Canada et 7 % des veaux de l’est du Canada.

Conclusion
Les concentrations de sélénium étaient plus élevées chez les veaux de l’ouest du Canada que chez ceux de l’est du Canada (P < 0,001). Les concentrations de cuivre et de molybdène n’étaient pas significativement différentes entre l’ouest et l’est du Canada. Un taux de cuivre sérique nettement insuffisamment était la carence la plus courante identifiée chez les veaux de boucherie canadiens au sevrage.

Pertinence clinique
Les oligo-éléments sont importants pour le fonctionnement du système immunitaire des veaux au sevrage. Les concentrations de sélénium chez les veaux au sevrage étaient inférieures à celles des vaches des mêmes troupeaux collectées lors des tests de gestation deux ans plus tôt. Des carences en cuivre ont également été identifiées, quoique moins fréquemment que chez les vaches matures. Les programmes de supplémentation pour les veaux doivent être personnalisés en fonction des tests et reconnaître les différences de risque selon la région et l’âge.

Surveillance passive des tiques et détection de Borrelia burgdorferi chez des tiques provenant d’animaux de compagnie en Colombie-Britannique : 2018 à 2020

Erin Fraser, Stefan Iwasawa, Navdeep Chahil, Min-Kuang Lee, Teresa Lo, Muhammad Morshed, Nicole Colapinto, Kathy Keil, Aimee Porter (page 569)

Objectif
Cette étude a été élaboré afin d’identifier les espèces de tiques et de déterminer la prévalence de l’infection à Borrelia burgdorferi chez des tiques obtenues d’animaux de compagnie en Colombie-Britannique.

Animaux et échantillons
Les tiques ont été soumises par des médecins vétérinaires de la Colombie-Britannique obtenues d’animaux de compagnie de clients sur une période de 31 mois.

Procédure
Chaque tique a été identifiée et un test PCR pour détecter B. burdorferi réalisé sur toutes les espèces Ixodes identifiées par la Section des maladies zoonotiques et des agents pathogènes émergents du Centre for Disease Control Public Health Laboratory de la Colombie-Britannique.

Résultats
Au total, 85 % (n = 300) des tiques soumises étaient des Ixodes spp., dont la majorité reconnue pour transmettre B. burgdorferi. De plus, 0,8 % (intervalle de confiance 95 % : 0,094 à 2,78 %) de ces tiques étaient positives pour B. burgdorferi par PCR.

Conclusion et signification clinique
Bien que le taux de positivité pour B. burgdorferi dans la présente étude soit faible, il n’en demeure pas moins important pour les professionnels vétérinaires d’informer les propriétaires d’animaux de compagnie que les tiques sont présentes et peuvent représenter un risque pour les animaux de compagnie et les humains. Dans le nord de l’Amérique du Nord, le risque d’infection par B. burgdorferi a augmenté rapidement, soulignant l’importance d’une surveillance continue en Colombie-Britannique pour comprendre la distribution actuelle et future des tiques et agents pathogènes transmis par les tiques, spécialement dans le contexte des changements climatiques.

Articles

Évaluation d’un protocole médicamenteux sans groupe témoin de sédation intramusculaire, pré-euthanasie, comprenant de l’alfaxalone 4 %, de la médétomidine et de l’acépromazine pour les ratons laveurs blessés ou malades

Jonathan Riccio, Melissa Sinclair, Shane Bateman, Kirby Pasloske, Nigel Caulkett, Gabrielle Monteith (page 574)

Contexte
En tant que fournisseur majeur de services de contrôle des animaux dans la ville de Guelph et dans le comté de Wellington en Ontario, la Guelph Humane Society transporte et présente les ratons laveurs blessés ou malades nécessitant une euthanasie sans cruauté au Ontario Veterinary College Health Sciences Centre (OVC-HSC). Les problèmes liés à la manutention, au transport et aux délais avant l’euthanasie ont récemment soulevé des inquiétudes quant au bien-être et à la nécessité de trouver des moyens d’améliorer ce processus.

Objectif
Enquête sur un protocole de sédation et d’analgésie sans groupe témoin pour les ratons laveurs blessés ou malades destiné à améliorer le bien-être des animaux en permettant une manipulation, un transport et une euthanasie sans cruauté après administration par un agent de protection des animaux (APO).

Animaux et procédure
Vingt-sept ratons laveurs blessés ou malades nécessitant un transport et une euthanasie, tel que déterminé par les APO de la Guelph Humane Society, ont été inclus dans l’étude. Chaque raton laveur a reçu de l’acépromazine (0,05 mg/kg), de l’alfaxalone (4 mg/kg) et de la médétomidine (0,15 mg/kg), par voie intramusculaire, avant d’être transporté à l’OVC-HSC pour une euthanasie sans cruauté.

Résultats
La combinaison d’acépromazine, d’alfaxalone et de médétomidine convenait à l’administration par un APO et fournissait la profondeur de sédation souhaitée pour permettre le transport et l’euthanasie sans cruauté. Le temps de transit était le seul prédicteur de la profondeur de la sédation à l’arrivée à l’OVC-HSC. Deux ratons laveurs ont montré une légère réponse physique à une injection intracardiaque pour l’euthanasie. Les seuils numériques d’un score analogique visuel de sédation à l’hôpital ≥ 70/100 et d’une durée de sédation < 62 min ont montré une probabilité nulle de réponse à l’euthanasie.

Conclusion et pertinence clinique
L’administration d’acépromazine, d’alfaxalone et de médétomidine aux doses indiquées a fourni une sédation et une analgésie acceptables pour améliorer le bien-être des animaux pendant le transport et l’euthanasie éventuelle des ratons laveurs.

Comparaison des taux de traitement des maladies respiratoires bovines après le sevrage entre des veaux de boucherie témoins non vaccinés et des veaux vaccinés amorce-rappel de manière variable à l’aide de vaccins contre le coronavirus bovin commercialement disponibles

Nathan E.N. Erickson, Sharlene April, John R. Campbell, Elizabeth Homerosky, Tommy Ware, Craig Dorin, Cheryl L. Waldner, John A. Ellis (page 581)

Objectif
La maladie respiratoire bovine (BRD) et les taux globaux de traitement post-sevrage ont été comparés parmi 3 groupes de veaux soit vaccinés de manière différentielle et avec un rappel avec le vaccin contre le coronavirus bovin (BCoV) disponible commercialement, soit non vaccinés contre le BCoV.

Animaux
Génisses et veaux de boucherie commerciaux nés en avril et mai 2022.

Procédure
En juin 2022, les veaux ont été randomisés lors du recrutement dans 3 groupes de traitement. Ceux des 2 groupes [V1 (n = 160) et V2 (n = 160)] ont reçu une dose d’amorce par voie muqueuse de l’un des deux vaccins commerciaux BCoV; ceux du 3ème groupe [CTL (n = 151)] n’étaient pas vaccinés contre le BCoV. Les groupes V1 et V2 ont eu un rappel par injection intramusculaire avant le sevrage avec le même vaccin que celui utilisé pour l’amorçage. Le sevrage a eu lieu 3 semaines après le dernier jour de conditionnement pré-sevrage. Le personnel du ranch a utilisé une définition de cas de BRD fournie par le vétérinaire de leur troupeau pour identifier, traiter et enregistrer les traitements pendant 45 jours après le sevrage.

Résultats
Les taux de traitement BRD post-sevrage pour V1, V2 et CTL étaient respectivement de 7 %, 9 % et 14 %. Les veaux CTL avaient 2,2 fois plus de chances de recevoir un traitement contre la BRD que les veaux V1. Il n’y avait aucune différence dans les probabilités de traitement entre les veaux CTL et V2 ou entre les veaux V1 et V2.

Conclusion
Dans un troupeau avec des cas de BRD causés par le BCoV déjà diagnostiqués, la vaccination amorce-rappel des veaux est associée à une différence de probabilité de traitement par le BRD après le sevrage par rapport à la non-vaccination des veaux contre le BCoV.

Pertinence clinique
La vaccination amorce-rappel avec le vaccin commercial BCoV peut être un outil de gestion important pour les troupeaux présentant des foyers connus de BCoV BRD.

Étude rétrospective de la prévalence lors d’autopsies équines de l’artérite mésentérique crâniale causée par Strongylus vulgaris en Alberta (2010 à 2022)

Katrice A. Domshy, Ashley E. Whitehead, Jocelyn Poissant, Dayna A. Goldsmith, Carolyn Legge, Cameron G. Knight, Erin K. Zachar, Sara S. Loch, Jennifer L. Davies (page 587)

Contexte
Strongylus vulgaris est l’un des nématodes les plus pathogènes affectant les équidés. La migration des larves à travers l’artère mésentérique crâniale (CMA), accompagnée d’artérite et de thromboembolie, peut entraîner un infarctus intestinal non étranglant mortel. Autrefois considérée comme une maladie historique, des études récentes ont décrit la réémergence de cet agent pathogène dans plusieurs pays européens; cependant, on sait peu de choses sur la prévalence actuelle de S. vulgaris dans la population équine canadienne.

Objectif
Déterminer la prévalence de l’artérite mésentérique crâniale active à S. vulgaris chez les chevaux soumis pour examen post mortem au Diagnostic Service Unit (DSU), College of Veterinary Medicine, University of Calgary.

Animaux et procédure
Nous avons effectué un examen rétrospectif de tous les cas post-mortem d’équidés soumis au DSU entre le 1er juillet 2010 et le 30 juin 2022. Sur 12 ans, 510 chevaux âgés de plus de 2 mois de l’Alberta ont été soumis au DSU pour autopsie. Les cas actifs ont été définis comme ceux présentant une endartérite et une thrombose dans la CMA ou ses branches. Les cas présentant uniquement des cicatrices à l’intima de la CMA ont été classés comme anciens.

Résultats
La prévalence de toutes les lésions de CMA (anciennes et actives) au cours de la période d’étude était de 17,3 % (88/510). Une artérite mésentérique crâniale active à S. vulgaris a été documentée dans 6,1 % (31/510) des autopsies équines et les séquelles de l’artérite vermineuse ont été la cause de l’euthanasie ou du décès dans 1,5 % (8/510) des cas soumis.

Conclusion et pertinence clinique
Malgré des efforts historiquement intenses pour éradiquer ce parasite, les effets continus de S. vulgaris sont démontrés par les résultats de cette étude. Strongylus vulgaris ne doit pas être considéré comme un parasite du passé et l’artérite vermineuse demeure un diagnostic différentiel important pour les chevaux de l’ouest du Canada présentant des coliques légères ou un comportement abattu et une anorexie de durée > 24 h. De plus, S. vulgaris doit être attentivement pris en compte lors de la mise en œuvre de stratégies de contrôle antiparasitaire. Les praticiens doivent rester informés de la prévention, du diagnostic et du traitement de cette maladie équine potentiellement ré-émergente et mortelle.

Communication Étudiante

Tératome ovarien chez un chien de montage suisse

Julie French (page 594)

Un chien de montagne suisse âgé d’environ 3 ans a été présenté dans une clinique vétérinaire en raison d’une augmentation de volume progressive de l’abdomen. Lors de l’examen clinique, une grosse masse a été détectée. À la suite du retrait chirurgical, la masse a été confirmée comme étant un large tératome ovarien. Le poids de la masse tumorale était > 16 % du poids total du chien. Le chien a récupéré complètement après la chirurgie. Les observations à partir de ce cas suggèrent, bien que les tératomes soient rares, un diagnostic rapide et exact est nécessaire pour prévenir une croissance ultérieure de ces masses et assurer une issue positive.

Test Éclair

(page 536)

Rubriques

Éditorial

Comment La Revue vétérinaire canadienne peut-elle contribuer à un dialogue national sur la pénurie de main-d’œuvre en médecine vétérinaire?

John Kastelic, Tim Ogilvie (page 529)

Déontologie Vétérinaire

(page 531)

Rapport Des Maladies Diagnostiquées Au Canada

Distribution of Streptococcus suis, Actinobacillus pleuropneumoniae, and Glaesserella parasuis serotypes isolated from diseased pigs in Quebec between January 2020 and December 2023

Sonia Lacouture, Antony T. Vincent, Marcelo Gottschalk (page 533)

Défis Du Secteur Bioalimentaire

Working in aquaculture in Canada

Robert Tremblay (page 600)

Bien-être Vétérinaire

Le lien vital entre l’intelligence émotionnelle et le bien-être – Partie 3 : Stratégies pour améliorer les compétences sociales associées à l’intelligence émotionnelle

Debbie L. Stoewen (page 603)

Une Santé

Canine leptospirosis: A One Health approach for improved surveillance, prevention, and interdisciplinary collaboration

Carys M. Vyn, Kellie C. Libera, Claire M. Jardine, Lauren E. Grant (page 609)

Réflexions Au McEachran Institute

Too fast and too slow: Being a student in a One Welfare world

Lexis Ly (page 613)

Annonces

Index Des Annonceurs

(page 608)

Annuaire Des Entreprises

(page 616)